Ce concept vous offre la possibilité d’assembler votre propre sac et de le personnaliser grâce aux nombreuses combinaisons.
NB: PRISM propose une garantie de 10 ans sur ses zips et coutures.
En tant que sportives outdoor nous aimons toutes beaucoup notre environnement, c’est pourquoi la démarche de PRISM Offroad d’utiliser des textiles internes et externes recyclés mérite d’être souligné !
Ce test a été effectué durant six mois ce qui m’a permis d’essayer les trois tailles proposées par PRISM OFFROAD, et ce, sur des terrains et des durées variées. Sur l’ensemble du test c’est vingt sorties qui ont été réalisées. Je ne vais donc pas toutes vous les détailler, j’ai choisi de vous parler d’une sortie par choix de sac.
Ce qui nous intéresse le plus c’est évidemment de savoir comment se défendent ces sacs sur le terrain. Je les ai récupérés lors de la Pass’porte à Morzine en Juin, vous imaginez bien que les premiers tests ont donc été fait en bike park.
Je ne roule jamais avec un sac en station, je me sens déjà suffisamment harnaché avec le gilet dorsal, le casque intégral, les genouillères, etc. Je me suis prêté au jeu avec l’appréhension de ne pas être à l’aise. Mon choix de sac s’est porté sur le HELIUM 11L car il est plus compact et il me suffisait largement pour transporter une chambre à air, une pompe, un multi-outil, un petit encas, de l’eau et un imper. Une fois les bons réglages effectués pour les bretelles et sangles, je range mon barda dans les différentes poches. C’est pratique, car les rangements sont nombreux, il est donc assez simple d’organiser son fond de sac en priorisant l’accès aux choses que l’on utilise le plus. En station je roule avec un masque que je préfère accrocher à mon casque lorsque je ne l’utilise pas, la poche extérieure molletonnée normalement dédiée aux lunettes a donc été attribué à mon téléphone, qui de ce fait était accessible rapidement et sans avoir besoin d’enlever mes gants.
Dès les premières portions techniques, je remarque que le sac reste bien en place et finalement, ne me gêne pas. L’ensemble est assez léger et j’avoue apprécier d’avoir de quoi boire sans attendre de repasser par le télésiège. Cela m’a permis d’entreprendre la traversée inter-station de Morzine à Chatel.
La ceinture ventrale se scratche et se ferme avec un clip. Elle permet d’assurer un bon maintien et cela fonctionne, le sac suit bien le corps même sur les sauts. Malgré tout, elle est très large et selon le volume de sac choisi elle n’est pas nécessaire. Indispensable pour les gros volumes, on pourrait imaginer qu’elle puisse être amovible afin d’alléger l’ensemble lorsque l’on utilise un Hélium par exemple.
Driiing !! SMS: “ Tu es dispo pour aller rouler entre 10H et 16H ? “ Aussitôt reçu, aussitôt répondu. C’est parti pour une journée de vélo entre copines. Nous décidons de faire un joli tour entre la montagne de Lure et les terres noires d’Aubignosc. Je choisis d’utiliser le COBALT 18L qui me permet de prendre, en plus de mon fond de sac habituel, une veste et un pique-nique. Rouler à la journée, c’est bien, mais c’est lourd, je prête une attention particulière à l’organisation et à la répartition du poids grâce aux différentes poches de rangement.
On entreprend la première longue montée pour rejoindre les hauteurs de Châteauneuf-val-saint-Donnat, malgré l’air frais, j’enlève mon coupe-vent et le coince dans le porte casque pour l’attraper facilement dès que nous rentrerons dans les bois. Le porte casque peut faire office de sangle de compression, une fois serré, il maintient parfaitement une veste ou imperméable.
Malgré son poids, le sac reste confortable, les pads sont bien équilibrés et bien positionnés, ils offrent du confort sur les zones d’appuis du dos. Nous rejoignons une superbe descente qui nous ramène dans le lit de la rivière sous la chapelle saint-Donnat. Ce sentier est très cassant et impose des successions de marches. Le maintien du sac est excellent même pour les petits gabarits ! Le fait d’avoir créé deux tailles de base dorsale prend tout son sens. Le sac prend bien appui sur le dos en hauteur, mais aussi en largeur. De ce fait, il ne ballotte pas et reste plaqué sur le dos. Les bonnes choses ont toujours une fin, nous devons remonter dans Lure et ce n’est pas de la tarte… Huit kilomètres de montée. Je propose la pause repas, ça sera toujours ça de moins à porter 😉 .
Il faut quand même y passer, la longue montée commence. J’ai très vite chaud surtout au dos, évidemment aération et protection dorsale ne font pas bon ménage… Hormis cela, je finis la sortie enchantée par ce choix de sac.
J’ai plutôt opté pour le KRYPTON 25L lors d’un trip à la journée qui relie Bourg saint Maurice à la Thuile en Italie. En plus du fond de sac, du pique-nique et du coupe-vent, j’ai pu ranger mon appareil photo et une base de rechange. Mais oups, il reste encore énormément de place… Malgré tous les efforts, je ne vois pas quoi prendre de plus. Mon chargement serait rentré dans un COBALT. Je me sers donc du porte-casque pour compresser le sac et réduire le volume.
Nous voilà parti à l’aventure direction le col de la Rosière. Fidèle à mon impression avec les autres volumes de sac, je constate que le maintien est une fois encore très satisfaisant, la ceinture ventrale large répartit le poids sur tout le bassin et le sac ne bouge pas. Les bretelles ne gênent pas la poitrine même pour les plus généreuses ! Ce sac n’est pas spécifiquement conçu pour les femmes, mais il y a un vrai travail d’optimisation et d’ergonomie qui a été menée.
Une fois au col, nous entamons la descente sur la Thuile, nous passons de lac en lac avec une vue à couper le souffle ! Il fallait bien immortaliser chaque instant… Oui, mais pour ce faire, il faut s’arrêter toutes les cinq minutes pour attraper l’appareil ! Aucun problème grâce à la ceinture ventrale je n’ai qu’à enlever les bretelles et à faire pivoter le sac autour de ma taille, une fois sur ma poitrine, je n’ai plus qu’à me servir sans prendre le risque de perdre quelque chose.
Lors du retour, nous avons eu à faire à une longue portion de portage où j’ai été en difficulté. Afin d’avoir moins chaud, j’ai fixé mon casque sur le sac, jusque-là tout été parfait, mais lorsque j’ai voulu mettre mon vélo sur mon dos ça n’a plus été… Je n’arrivais pas à bien le positionner, il se prenait dans le sac, le casque et me gênait.
À mi-parcours, nous n’avions plus d’eau, le sac peut contenir une poche de trois litres ce qui est honorable. Par chance, nous avons trouvé une fontaine dans le village de la Thuile, la poche à eau se situe dans la base dorsale et non dans le volume de sac. On y accède par une fermeture éclair en haut du Zip-On qui donne directement sur la base dorsale. Le fait que la poche à eau qui est lourde soit stockée contre le dos est idéal, sans quoi le sac serait mal équilibré et aurait un ballant très important.
Gé13
Posted On : 18 mars 2019 at 16:54
Bel article merci! je ne sais pas ouvrir les photos en plus grande? merci
Capucine
Posted On : 20 mars 2019 at 14:27
Gé13 suite à votre demande vous pouvez faire un zoom en passant la souris sur l’image 😉
Merci et à bientôt!
Estelle
Posted On : 28 novembre 2019 at 13:00
Article très intéressant et enrichissant.
En plus un marque Française.
Capucine
Posted On : 28 février 2020 at 16:36
Merci Estelle ! 🙂
Julien
Posted On : 23 avril 2021 at 23:44
Merci pour le test, très intéressant et jolie décor 🙂